A l'heure actuelle, nous sommes confontés au problème du réchauffement climatique. Il est de notre devoir d'y prêter attention et d'agir en conséquence dans la mesure du possible.
EXEMPLE : La consommation d'une pelleteuse de 27 tonnes est en moyenne de 190 litres de gasoil pour 8 heures de travail, soit environ 0,4 litre de gasoil à la minute (donnée émanant d'une société de travaux publics).
1 litre de gasoil consommé = 2,6 Kg de dioxyde de carbone (CO²) rejetés (donnée gouvernementale française), soit environ 500
Kg de CO² rejetés dans une journée de travail de 8 heures.
POUR LES TRAVAUX CLASSIQUES D'EXCAVATION
La réalisation d'une telle tranchée représente un volume de 100 mètres cubes, soit un volume de terre excavée de 130 m3, donc un excédent de 30 m3 à évacuer par camions.
La distance entre le lieu des travaux et celui du déchargement étant aléatoire, il est difficile d'estimer l'émission de CO² supplémentaire produite par les allers et retours des camions.
POUR LES TRAVAUX AVEC UNE TRANCHSOL
L'écosystème est la combinaison du biotope (lieu de vie) et de la biocénose (faune, flore et tout autre organisme vivant).
L'impact de la TRANCHSOL sur l'écosystème est extrêmement faible.
Une fois fendue pour y enfouir les gaines, la terre reprend immédiatement possession du terrain qu'elle occupait précédemment. Les gaines enfouies pourraient générer un changement du biotope mais la biocénose, très peu perturbée, reprend également très rapidement possession de son biotope.
L'impact de l'excavation par tranchée est plus conséquent.
L'excavation de la terre perturbe fortement la biocénose puisque déplacée hors de son biotope.
En fonction du type de rebouchage, le biotope est rétabli ou non.
Une fois les gaines posées, la tranchée est rebouchée par sa propre terre, la biocénose reprendra possession de son biotope mais nécessitera plus de temps pour se reformer.
Une fois les gaines posées, le rebouchage se fait par l'apport de matériaux externes, la biocénose n'existe plus et le biotope est modifié. Ce type de rebouchage, ramené sur plusieurs kilomètres, détruit l'écosystème.